Louis Vuitton, une communication tout en poésie ?

L’année 1854 vit naître la marque, comme pour nous rappeler la Belle Époque. Ce moment prodigieux où toutes les folies, toutes les fantaisies, tous les fantasmes sortaient de leur boîte de Pandore pour bousculer une uniformité, enrichir une sensibilité sur les braises de la créativité.

Un rêve sans rivage ?

Selon le storytelling de la marque, le départ de l’aventure commença avec juste un magasin dans une ruelle parisienne plus ou moins fréquentée. C’était la première fois qu’un commerçant proposait un genre de valise particulier avec un revêtement imperméable.

C’était la première fois qu’on avait affaire à une malle aménagée, châssis mobile. En effet, c’était l’innovation qui était en marche. Celle-là même qui ne s’accommodait jamais des frontières géographiques ou intellectuelles. Tout voyage d’agrément, tout déplacement aristocratique, toute excursion bourgeoise avait désormais pour compagnon Louis Vuitton, qui devint l’âme du voyage et le confort accompagnant tout déplacement.

Les réalisateurs Francis Ford Coppola et sa fille Sofia perdus en pleine nature avec leur sac Louis Vuitton

Tout succès, aussi foudroyant soit-il, aurait-il pu voir le jour sans une communication à multiples impacts ?

Cependant, Louis Vuitton savait pertinemment que la partie n’était pas gagnée pour autant. Pour qu’elle le soit, il faudrait conquérir, et la conquête exige d’autres armes qui ne sont nullement artisanales. Il s’agit d’épouser les contours d’une évolution de mœurs, d’écouter une cible, d’être attentif aux soubresauts d’une mode aussi éphémère que capricieuse et surtout de saisir le sens d’une stratification sociale et ses enjeux. Appeler à la rescousse ces spécialistes de cette science appelée marketing qui nous apprend que, tout en creusant un filon, il faut garder les yeux rivés sur des horizons inexplorés.

L'ancien James Bond Sean Connery a également prêté son image au malletier LOUIS VUITTON

Le résultat ne s’est pas fait attendre : les enseignes Louis Vuitton se sont implantées aux Champs Élysées à Paris, à Londres, à New York et autres hauts lieux de raffinement, avec une diversification de la marque et un repositionnement incessant. Ainsi d’autres citadelles étaient conquises. Le prêt-à-porter, la joaillerie, les chaussures faisaient partie de la fête.

Une scène intime et pleine de charme met en lumière trois légendes du football — Pelé, Zinedine Zidane et Diego Armando Maradona — jouant un match de foot dans un café madrilène.

Une communication tout en poésie

Cependant, des questions s’imposent : tout ce succès, aussi foudroyant soit-il, aurait-il pu voir le jour sans une communication à multiples impacts ? Rappelons ces visuels qui sont désormais légendaires : cet homme et cette femme, dans un paysage bucolique, avec un sac Louis Vuitton posé négligemment à leur côté. Et cette autre image d’un Gorbatchev dans le siège arrière d’une voiture classique pour seul compagnon un sac Louis Vuitton.

Ces images nous fascinent. Pourquoi ? Parce que le bling-bling est banni. Ces images, ne nous rappellent-elles pas un art de vivre qui associe évasion, voyage et simplicité ?

Buzz Aldrin qui a été avec Neil Armstrong le premier homme à marcher sur la lune en juillet 1969. Jim Lovell, le second homme de cette campagne publicitaire LOUIS VUITTON, et qui a commandé la mission Apollo 13 en 1970, Sally Ride qui a été la première femme américaine dans l’espace

Louis Vuitton aurait-il eu cette notoriété s’il n’avait pas associé la marque aux manifestations internationales aussi bien sportives qu’artistiques et culturelles ? Aurait-il conquis le monde sans cette ouverture et ces associations avec des entreprises aussi bien turques qu’indiennes, que japonaises, que latino-américaines ?

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